Il marchait en silence dans les escaliers en quinconces, le pied vide, les idées souveraines.
Sa cupidité était égale au double du tirage du journal Le Monde.
Son silence se découpait en contre jour, et, pour courir, le pauvre était obligé de prendre un ciseau
et un morceau de fromage dans chaque main.
Au tournant,
il fut soumis aux pressions de la famille,
et prié de coudre un chat endormi là, par hasard, après les fêtes du 14 Juillet.
Après 13 jours de labeur il se lève,
enlève sa veste, défait son pantalon, dépose sa chemise, ôte son caleçon,
ses boutons,
l’imperméable de son chien, et marche tout nu.
Il avait la chair de poule, et ça et là,
des touffes de plumes lui poussaient qu’il brûlait au fur et à mesure
avec des allumettes au phosphore.
Comme il ne connaissait pas la ville, il ne s’aperçut pas qu’il y était entré depuis huit kilomètres.